Très fatiguée après une nuit dans un bus, sans fermer l’œil. Trop faible pour prendre les transports en commun. Evidemment, le chauffeur de taxi me fait croire que son compteur ne marche pas, évidemment il me fait payer le double, évidemment il me dépose devant l’hôtel Firat, et non l’hôtel Ferah. Trop crevée pour rectifier le tir, je me retrouve dans une chambre pleine de cafards, mes grands amis.
J’arpente ensuite Ankara pendant 6 heures pour trouver l’ambassade d’Iran, dans le but de récupérer mon visa. Ankara est une ville insupportable, bruyante, étouffante, stressante. Ou est-ce moi, qui m’insupporte, qui entend des bruits, qui étouffe et qui stresse ? L’ambassade n’a pas mon visa puisqu’elle n’a pas reçu de demande. Je passe quelques coups de fil en France, je rentre à l’hôtel, épuisée.
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