Et cette rue Tashkent, celle qui va du Régistan à la mosquée Bibi Khanoum, entièrement refaite, pavée, bordée de magasins de souvenirs déserts… une rue pour les touristes, surfaite, qui ne va pas avec la ville. Le bazar qui se trouve au bout de cette rue en subit gravement les conséquences : il est vide… ou presque. On n’y vend plus que des cacahuètes et des salades… Triste bazar, qui était encore bien actif il y a deux ans.
Heureusement, lorsque l’on quitte les artères à touristes, que l’on dépasse la façade mi-kitsch mi-coquette de la nouvelle Samarcande, on retrouve la vraie, les ruelles, les maisons traditionnelles, la vie, les commerces, etc. Evidemment, ce n’est pas parce que les voyageurs aiment les vieilles villes historiques que celles-ci ne doivent pas changer. Les Ouzbeks aiment bien les petites rues pavées proprètes et je les comprends. Mais les changements apportés à Samarcande sont trop radicaux, peu respecteux de son histoire, trop « cheap »… et visiblement les besoins des habitants n’ont pas dû franchement intervenir dans les décisions. Il s’agissait plutôt de construire un circuit touristique qui « valorise » l’image de la ville. C’est raté, je pense. Et un peu inquiétant pour l’avenir.
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