Pas une grosse ambiance dans le train… Tout le monde transpire relativement silencieusement pendant les 16 heures de cet interminable voyage. Une pastèque se découpe par-ci, un thé infuse par-là, un enfant rit, un autre pleure, bref, c’est calme. Soudain, une sonnerie de portable. Pépé s’agite, c’est le sien, il en est sûr, mais il faut faire vite : le téléphone est dans un étui fermé, dans la poche de sa chemise à côté du mouchoir qui contient le dentier. Il décroche juste à temps et hurle dans le combiné pour que son ami l’entende bien… Le beau silence est rompu.
A part ça, rien. Pas une goutte d’alcool, pas de chansons, pas de rires gras, pas de pique-niques géants où tout le monde partage sa bouffe, bref, rien à voir avec l’ambiance du Transibérien. Je m’ennuie… J’ai le choix entre deux vues :
Ca…
Ou ça :
En plus je suis sur la couchette du haut, je ne peux même pas m’assoir, je suis obligée de rester couchée… ou de descendre squatter le siège de quelqu’un d’autre.
Arrivée à 3 heures du matin. Un chauffeur de taxi me dégote un hôtel un peu trop cher pour moi, mais tout confort : un confort comme je n’avais encore jamais eu pendant ce voyage… ça ne fait pas de mal.
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